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Sécheresse et irrigation Le maïs se défend

Autour de Marc Autheman, cinq acteurs du monde agricole étaient réunis sur le plateau du " Grand débat ", mardi 28 février.

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En regard de la sécheresse qui a frappé certaines régions françaises l’année dernière, ils ont exposé leur analyse et ont proposé leurs solutions. Selon Régis Hochart, de la Confédération Paysanne, le principal problème réside dans le modèle de production agricole que l’on a choisi de développer en France. Favorable à une " irrigation de sécurité ", palliatif aux accidents climatiques, il regrette sa généralisation comme méthode de production.

Denis Tardit, président de l’UIPP (Union des industries de la protection des plantes), la culture du maïs est " attaquée injustement " car elle symbolise un certain modèle de production (intensification, utilisation de pesticides, OGM…). Guy Vasseur, président de la commission environnement de l’APCA, rappelle que l’irrigation du maïs est une conséquence du manque d’eau et non pas une cause de la sécheresse.

Jean-Luc Capes, président de la FDSEA des Landes, rappelle d’ailleurs que les surfaces emblavées en maïs ont diminué de 7 % en 2005 et de 9 % en 2006. De plus, selon lui, le volume d’eau total utilisé en France pour l’irrigation ne représente que 2 % de la pluviométrie annuelle totale. Il considère ainsi le stockage de l’eau de pluie comme une solution aux problèmes de sécheresses estivales.

Cet avis est partagé par Guy Vasseur et Antoine Peenear, Jeune agriculteur, qui demandent aux pouvoirs publics des moyens pour financer l’aménagement de retenues collinaires. Antoine Peenear rappelle, en outre, que de telles infrastructures profitent à tous les utilisateurs, qu’ils soient agriculteurs, pêcheurs ou touristes.

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